Jean Piaget's theory of human mental development mirrors many issues related to human. According to this theory, one's view of himself, nature/universe and God is changing. According to this theory, which is basically divided into four main periods and subtitles, the thinking skill of man changes according to age, physical development, education and society. These differences affect the way individuals obtain information. Individuals who acquire knowledge with an emotional intuition before the age of seven acquire information through an (...) inductive way, in other words, through concrete intuition, through concrete processes, experimentation and observation, in parallel with the development of the brain and senses. At the age of eleven and after which intellectual reasoning develops, information becomes abstract and information is obtained through abstract intuition based on theories, hypotheses and assumptions. In the love experience of Rumi, a mystical thinker, knowledge is obtained only with emotional intuition, and it is claimed that the only way to obtain information is love-based emotional intuition. In this love-based emotional intuition, the ways of obtaining concrete/experimental and abstract/rational knowledge requiring high level mental skills are rejected and these methods are said to be 'devil’s work'. In this study, Rumi's approach to human, universe and God in this one-sided and emotional way is criticized and its inconsistency is revealed. (shrink)

Cette note épistémologique porte sur le statut, en théorie de la décision, des concepts d’attitude par rapport au risque. A première vue, l’analyse axiomatique ne les exploite pas, ce qui reflète une certaine neutralité des modèles de décision au sujet de l’attitude par rapport au risque. Mais un examen plus poussé met en valeur la variation conditionnelle et le renforcement de l’attitude par rapport au risque, qui rattachent les concepts d’attitude par rapport au risque à l’analyse axiomatique.

Le Père Ignace Carbonnelle, l'un des principaux fondateurs de la Société scientifique de Bruxelles en 1875 et son secrétaire général depuis cette époque, décède inopinément en 1889 après une quin­zaine d'années durant lesquelles il fut «l'homme fort» de ladite Société. Aussitôt, la Revue des questions scienti­fiques annonce la triste nouvelle, promettant, pour un prochain numéro, une étude détaillée de sa vie et de son œuvre. Elle ne paraîtra jamais, de sorte que sa mort ne fut pas saluée avec l'ampleur qu'on (...) était en droit d'attendre. Et pour cause ! Au ter­me d'une enquête digne d'un roman policier, cette étude révèle que Rome, agacée par l'atomisme de Carbonnelle, profita de sa mort pour rappeler à l'ordre la Société en l'invitant à marcher dans les pas de l'Aquinate. En réponse à cette pressante invi­tation et par un excès de zèle non requis, la Société élut comme président le célèbre thomiste français Edmond Domet de Vor­ges, cependant que le mathématicien Paul Mansion s'attacha d'établir, à partir des publications de Pierre Duhem prônant un retour à une physique des qualités, que la Société se conformait bien, mais à sa manière, aux injonctions romaines. ––– Fr. Ignace Carbonnelle, who founded the Brussels Scientific Society in 1875 and was from this date onwards her Secretary General, passed away suddenly in 1889, after fifteen years during which he was the leading figure of the aforementioned Society. “La Revue des Question scientifique” announced the sad news but promised that their next publication would include a detailed article on the great man and his works. Sadly this article never appeared, meaning that the passing of Fr. Carbonnelle was not marked with the importance which we might have otherwise expected. For what reason, you may well ask? After a detailed investigation, worthy of Agatha Christie herself, it would appear that Rome had been rather alarmed by the “atomism” present in Fr. Carbonnelle's reflections, and had taken the opportunity of his death to invite the Scientific Society to opinions more in line with those of St Thomas. In response to this firmly worded invitation, and with overzealous spontaneity, the Society elected the celebrated French Thomiste Edmond Domet de Vorges as their new President. At the same time the mathematician Paul Mansion relied on the publications of Pierre Duhem, which advocated a stronger adhesion to a physics of an object's qualities, to establish that the Society was, in fact, well aligned with the desires of Rome. (shrink)

Physicien théoricien, philosophe de la physique et historien des théo­ries physiques, le savant catholique français Pierre Duhem (1861-1916) a profondément marqué la pensée du vingtième siècle. Chacun connaît le Système du monde, dont les dix volu­mes ont contribué à la redécouverte de la science médiévale, et La théorie physique, qui a notamment donné lieu à la célèbre «thèse Duhem-Quine». Si Clio a donc gardé de Duhem le sou­venir d’un grand historien des sciences et d’un philosophe perspicace de la physique, lui-même (...) cependant n’aspirait qu’à être reconnu comme physicien. Son œuvre est en effet traver­sée par un projet scientifique qui consiste à ordonner et à réunir les diverses branches de la physique sous l’égide de la thermo­dynamique dans le cadre d’une théorie représentative et non explicative du réel. C’est ce projet que Duhem a voulu réaliser dans ses publications scientifiques, exposer dans ses écrits philoso­phiques, et finalement cautionner par ses recherches historiques. Cependant l’investissement toujours plus important de Duhem en histoire des sciences et la présence dans son œuvre de con­sidéra­tions apologétiques et d’écrits patriotiques peuvent don­ner à penser qu’il s’est progressivement détourné de ce projet primordial au profit d’autres préoccupations. De même, les tensions qui, à l’inté­rieur de ce projet scientifique, subsistent entre sa volonté unificatrice et sa revendication phénoménaliste peuvent conduire à une relativi­sation de cette dernière, conçue comme une demande contextuelle, passa­gère et finalement peu significative. Sans ignorer ces préoccu­pations historiques, religieuses ou patriotiques, sans négliger ce con­flit d’intérêt entre les deux parties constitutives du projet duhémien, cette étude entend tout d’abord réaffirmer que ce projet scientifique ne sera jamais ni abandonné, ni amputé. Toutefois, dès lors que sont maintenues la permanence, la prio­rité et l’intégralité de ce projet, trois paradoxes surgissent im­médiatement. Si Duhem se voulait avant tout physicien et souhaitait être reconnu comme tel, par quelle extravagance de l’histoire est-il finalement connu pour ses recherches histori­ques et ses travaux philosophiques et non pour ce qui lui tenait le plus à cœur? S’il ne voulait être qu’un illustre physicien, pourquoi s’est-il acharné, au retour du laboratoire, à exhumer de l’oubli les manuscrits et les théories scientifiques des au­teurs médiévaux? Enfin, s’il voulait vraiment établir une physi­que qui soit unifiée, cohérente et parfaite, pourquoi se prive-t-il du réa­lisme et s’embarrasse-t-il du phénoménalisme? Basée sur la corres­pondance inédite de Duhem, cette étude, centrée plus particu­liè­rement sur ce troisième paradoxe, contribue fina­lement à élucider chacun d’eux. (shrink)

Chapitre méthodologique d'un livre co-écrit par Éliane Pons et J.-J. Pinto. Ce dernier, pour raisons professionnelles, n'avait indiqué son nom que dans cette partie intitulée "Esquisse d'une psychanalyse scientifique" (allusion respectueuse au titre de Freud "Esquisse d'une psychologie scientifique"), où se trouve expliquée en détail la méthode originale d'analyse de discours inventée et enseignée par lui : l'Analyse des Logiques Subjectives© (A.L.S.©).

Descartes ne joue pas, dans la pensée de Heidegger, un rôle limité à l'interprétation de l'histoire de la philosophie. Lorsque Sein und Zeit entreprend de déterminer le mode d'être propre et irréductible du Dasein, Heidegger doit entrer en confrontation avec certes Husserl, mais surtout, par-delà la « conscience » husserlienne, avec Descartes lui-même. Car l'ennemi mortel du Dasein, cest l'ego du cogito. Dans quelle mesure cette rivalité n'induit-elle pas aussi une similitude? Die Rolle, die Descartes in dem Denken von Heidegger (...) spielt, darf nicht in dem Feld seiner Deutung der Geschichte der Philosophie eng begrenztwerden. Denn, als Sein und Zeit eine Bestimmung der eigentümlicheigentlichen Seinsweise des Daseins hervorzubringen unternimmt, setzt die « Destruktion der Geschichte der Ontologie » eine Auseinanderstzung nicht nur mit Husserl, sondern auch, über Husserl hinaus, gerade mit Descartes vor. Der Todfeind des Daseins ist das ego, das aus dem cogito stammt. Inwiefern aber diese ständige Gegenüberstellung eine tiefe Nachahmung hinweise ? (shrink)

S'étonnant qu'un simple physicien sache traiter des rapports de la physique et de la métaphysique, Edmond Domet de Vorges s'était demandé si Pierre Duhem n'avait pas bénéficié de l'aide de quelque théologien dans l'élaboration de son articulation de ces deux disci­plines. Faisant suite à cette question très perti­nente, cet article liste d'abord les intellectuels catholiques qui étaient en relation avec Duhem avant la publication, en 1893, de son article Physique et métaphysique et qui auraient effec­tivement pu l'aider à concevoir une (...) telle articulation. Se con­sacrant ensuite spécifiquement à l'un d'entre eux, à savoir Maurice Blondel, il étudie les similitudes et divergences existant entre les pensées du physicien bordelais et du philosophe d'Aix pour conclure que Blondel ne peut pas être celui qui aurait inspiré Duhem. À l'appui de cette conclusion, il fait notamment état d'une lettre inédite adressée par Duhem à Ambroise Gar­deil et dans laquelle celui-ci porte un jugement sévère à l'en­droit de son «pauvre ami» Blondel. ––– One might be surprised to find that a simple physician could be able explain with clarity the subtle relationship between physics and metaphysics. It is with this question in mind that Edmond Domet de Vorges asked himself if it might not have been with the aid of theologians that Pierre Duhem was able to find and express his subtle articulation between the two disciplines. Following in the footsteps of this pertinent question, this article begins by listing the catholic intellectuals who were acquain­tances of Pierre Duhem before the publication in 1893 of “Physique et métaphysique”, who may have been able to help him arrive at the relationship between the two sciences expressed in his publication. This line of questioning is followed by a specific study of one of these men, namely Maurice Blondel. The similarities and differences in the opinions of the physician from Bordeaux and the philosopher from Aix are explored with the resulting conclusion that Blondel could not have been he who inspired Duhem. This conclusion can be confirmed by a previously unpublished letter from Duhem to Ambroise Gardeil which contains a very severe judgement with regards to his “poor friend” Blondel. (shrink)

L'Essai sur la notion de théorie physique de Pierre Duhem est contesté et rejeté à la fois par ceux qui y voient une interpré­­tation apologétique de l'affaire Galilée et par ceux qui refusent d'y perce­voir un plaidoyer historique en faveur du phénoména­­lisme duhé­mien. Les uns et les autres négligent donc cette mo­­nographie au sein de l'œuvre duhémienne. Sans nier la portée apologétique de cet ouvrage, cet article entend démontrer qu'avec cet Essai, Duhem a surtout voulu établir, au niveau histo­rique, la (...) validité de sa position phénoménaliste dont la justesse philosophique avait déjà été démon­trée, selon lui, dans La théorie physique et ce avant même que toute l'argumen­tation historique de cette thèse ne soit ultérieurement déve­lop­­pée dans Le système du monde. Il apparaît alors que cet Essai s'intègre parfaitement, en amont comme en aval, dans l'inté­­gralité de l'œuvre duhémienne. ––– The Essai sur la notion de théorie physique by Pierre Duhem has been contested and rejected both by those who see it as an apologetic for the Galileo affair, but also by those who refuse to see in this essay an historical argument in favour of Duhem's phenomenology. However it would appear that both groups of critics have not taken sufficient notice of this monograph in Duhem's works. Without wanting to underestimate the apolo­getic intention of Duhem's assay, this article argues that the author desired to establish historically the validity of a pheno­menalist position. This is a position which the author considered to have been already philosophically established in La Théorie physique. These are the same historical arguments which were later to be developed in Le système du monde. It would appear that the Essai can be integrated seamlessly into the entire corpus of Duhem's work, developing previous arguments and establishing themes which were developed in later works. (shrink)

Selon l'interprétation traditionnelle de la révolution coperni­cienne, le géocentrisme est un anthropocentrisme et l'héliocen­trisme, un anthro­­popériphérisme. C'est cette double assimila­tion que cet article entend remettre en question. En effet, le géocentrisme peut être appréhendé comme un théocentrisme, un héliocentrisme, un diablo­centrisme et un anthropofinalisme, mais il n'en reste pas moins, indubitablement, un anthropopéri­phérisme. Le seul «anthropocentra­lisme» qui lui appartienne est un anthropoconceptualisme qui, hors de toute perspective valo­risante, n'est qu'une incapacité à se dé­centrer. Quant à l'hélio­centrisme proprement dit, s'il s'oppose (...) à l'anthropofinalisme des Anciens et à ce qu'il croit être leur anthropo­centralisme, il ne dégénère pas pour autant en un anthropo­péri­phérisme, car, d'une part, il est davantage préoccupé par la centration du So­leil que par la décentration de la Terre et, d'autre part, il par­vient même à s'accom­moder de perspectives franchement anthro­pocentriques. ––– According to the traditional interpretation of the Copernican revolution, the old geocentric system was anthropocentric and the new heliocentric system anthropoperipheric. The double assimilation is what this article wants to call into question. Although a geocentric system can be seen to be theocentric, a heliocentric system can be interpreted as being diabolocentric and anthropofinalist, but also undeniably anthropoperipheric. The only way a heliocentric system can be seen as anthropo­centric is as being anthropoconceptualist. Far from honouring man, this demonstrates an incapacity to see things from a point of view other than man's own. Although a heliocentric system is opposed to the ancient anthropofinality and what was seen as anthropocentrality, it is not necessarily anthropoperipheric. This is firstly because the new system was far more preoccupied with the new centrality of the sun than with the new position of the earth, and secondly because the new system managed to incorporate many aspects of anthropocentrality in her new vision. (shrink)

From several researches in educational sciences, the aim of this text is to understand how virtuality questions the professional situation of the teachers, in particular in the unconscious dimensions of the space and of time. The unconscious dimension of professional situation is revealing by the work of unlinking which the context of the information and communication technologies creates. -/- Ce texte tente de repérer à partir de plusieurs travaux de recherche menés en sciences de l’éducation comment la virtualité vient remettre (...) en question la situation professionnelle des enseignants, en particulier dans les dimensions de vécus inconscients de l’espace et du temps. C’est en insistant sur le travail de déliaison que provoque le contexte des technologies de l’information et de la communication que la dimension inconsciente de situation professionnelle est mise en évidence. (shrink)

On entend généralement par « théorie des modèles » autant la métamathématique (ou sémantique formelle) que la sémantique des modèles des sciences non formelles. Cet article a pour objet la théorie des modèles scientifiques que Mario Bunge a développée dans Method, Models and Matter (1973). J’y analyse l’intégration théorique qu’opère Bunge des sciences formelles et des sciences expérimentales ou observationnelles, laquelle prend appui sur sa philosophie des sciences. Je la compare sommairement à la théorie des modèles de Gilles-Gaston Granger dans (...) le but évident d’en dégager les ressemblances et les dissimilitudes, mais aussi leur commun point d’achoppement : l’une comme l’autre usent en effet d’un concept non analysé dont la fonction épistémologique est pourtant capitale et produit les mêmes effets. Au centre de la théorie des modèles de Bunge se trouve le concept de simulation que je comparerai à celui qui est en usage dans les sciences de l’ordinateur et qui est de nos jours largement appliqué à diverses sciences, tant sociales que naturelles. Je conclurai sur les conséquences méthodologiques et métaphysiques de la théorie bungéenne des modèles. (shrink)

BEN ALI (Souad) – STOFFEL (Jean-François), Présentation (pp. 5-6). STOFFEL (Jean-François), Introduction (pp. 7-13). BEN ALI (Souad), Aux origines de l’épistémologie historique: un retour à Pierre Duhem est-il justifiable ? (pp. 15-57). BORDONI (Stefano), De Cournot à Duhem: la naissance d’une tradition critique (pp. 59-93). FORTINO (Mirella), L’épistémologie de Duhem est-elle une ennemie de la rationalité ouverte ? (pp. 95-122). LEITE (Fábio Rodrigo), Quelques notes sur le prétendu réalisme struc­turel attribué à Pierre Duhem (pp. 123-164). ROUMENGOUS (Lucas), La (...) continuité de la physique à la métaphysique: un argument en faveur du néo-thomisme de Pierre Duhem ? (pp. 165-198). SEIDENGART (Jean), Duhem et les limites de son phénoménisme: la théorie physique peut-elle se contenter de sauver les phénomènes ? (pp. 199-219). STOFFEL (Jean-Fran­çois), Pierre Duhem et la revendication d’une tradition phéno­mé­naliste: à propos de son «Essai sur la notion de théorie physique de Platon à Galilée» (pp. 221-268). STOFFEL (Jean-François), L’«Histoire de la physique» de Pierre Duhem: contexte d’une publication singulière et historique de l’usage du terme «révolution» (pp. 271-300). BORDONI (Stefano), L’«Histoire de la physique» de Pierre Duhem: une histoire synthétique et tran­chante (pp. 301-310). DUHEM (Pierre), Histoire de la physique / manuscrit édité par Souad BEN ALI et Jean-François STOFFEL (pp. 311-406). Présentation des auteurs (pp. 407-409). Table des matières (pp. 411-412). (shrink)

Dans un texte désormais célèbre, Ferdinand de Saussure insiste sur l’arbitraire du signe dont il vante les qualités. Toutefois il s’avère que le symbole, signe non arbitraire, dans la mesure où il existe un rapport entre ce qui représente et ce qui est représenté, joue un rôle fondamental dans la plupart des activités humaines, qu’elles soient scientifiques, artistiques ou religieuses. C’est cette dimension symbolique, sa portée, son fonctionnement et sa signification dans des domaines aussi variés que la chimie, la théologie, (...) les mathématiques, le code de la route et bien d’autres qui est l’objet du livre La Pointure du symbole. -/- Jean-Yves Béziau, franco-suisse, est docteur en logique mathématique et docteur en philosophie. Il a poursuivi des recherches en France, au Brésil, en Suisse, aux États-Unis (UCLA et Stanford), en Pologne et développé la logique universelle. Éditeur-en-chef de la revue Logica Universalis et de la collection Studies in Universal Logic (Springer), il est actuellement professeur à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro et membre de l’Académie brésilienne de Philosophie. SOMMAIRE -/- PRÉFACE L’arbitraire du signe face à la puissance du symbole Jean-Yves BÉZIAU La logique et la théorie de la notation (sémiotique) de Peirce (Traduit de l’anglais par Jean-Marie Chevalier) Irving H. ANELLIS Langage symbolique de Genèse 2-3 Lytta BASSET -/- Mécanique quantique : quelle réalité derrière les symboles ? Hans BECK -/- Quels langages et images pour représenter le corps humain ? Sarah CARVALLO Des jeux symboliques aux rituels collectifs. Quelques apports de la psychologie du développement à l’étude du symbolisme Fabrice CLÉMENT Les panneaux de signalisation (Traduit de l’anglais par Fabien Shang) Robert DEWAR Remarques sur l’émergence des activités symboliques Jean LASSÈGUE Les illustrations du "Songe de Poliphile" (1499). Notule sur les hiéroglyphes de Francesca Colonna Pierre-Alain MARIAUX Signes de vie Jeremy NARBY Visualising relations in society and economics. Otto Neuraths Isotype-method against the background of his economic thought Elisabeth NEMETH Algèbre et logique symboliques : arbitraire du signe et langage formel Marie-José DURAND – Amirouche MOKTEFI Les symboles mathématiques, signes du Ciel Jean-Claude PONT La mathématique : un langage mathématique ? Alain M. ROBERT. (shrink)

Le réalisme scientifique occupe une place centrale dans le système philosophique de Mario Bunge. Au cœur de cette thèse, on trouve l’affirmation selon laquelle nous pouvons connaître le monde partiellement. Il s’ensuit que les théories scientifiques ne sont pas totalement vraies ou totalement fausses, mais plutôt partiellement vraies et partiellement fausses. Ces énoncés sur la connaissance scientifique, à première vue plausible pour quiconque est familier avec la pratique scientifique, demandent néanmoins à être clarifiés, précisés et, ultimement, à être inclus dans (...) un cadre théorique plus large et rigoureux. Depuis ses toutes premières publications sur ces questions et jusqu’à récemment, Mario Bunge n’a cessé d’interpeller les philosophes afin qu’ils développent une théorie, au sens propre du terme, de la vérité partielle afin de clarifier les enjeux épistémologiques liés au réalisme scientifique. Bunge a lui-même proposé plusieurs parties de cette théorie au fil des années, mais aucune de ces propositions ne l’a satisfait pleinement et la construction de cette théorie demeure un problème entier. Dans ce texte, nous passerons rapidement en revue certaines des approches proposées par Bunge dans ses publications et nous esquisserons certaines pistes qui devraient servir à tout le moins de desiderata pour la construction d’une théorie de la vérité partielle. (shrink)

Subjectivité artificielle: -/- •pléonasme, s'il est exact que la subjectivité humaine ne peut être qu'artificielle, cf infra subjiciel© -/- •terme proposé par l'auteur de l'A.L.S.© (Jean-Jacques Pinto) pour faire pendant à celui d'Intelligence artificielle -/- Subjiciel© : terme forgé (et déposé comme marque à l'I.N.P.I. en 1984) par l'auteur de l'A.L.S. : Jacques Pinto) : -/- 1. programmesubjectif "naturel", mais il se pourrait bien que la subjectivité humaine ne puisse être qu'artificielle : il n'y a pas de "nature humaine", (...) seulement une "condition humaine". Les subjiciels sont au service de l'identification subjective comme les cogniciels sont au service de l'identification cognitive -/- 2. logiciel de subjectivité artificielle écrit par des humains pour simuler la subjectivité humaine "naturelle", et en particulier les subjilectes ou lectes subjectifs. À ce propos, signalons que dès 1983, inspiré par le titre du livre de William Skyvington, "Machina sapiens. Essai sur l'intelligence artificielle". Seuil, 1976, nous avons proposé l'expression Machina subjectiva pour désigner l'ensemble des projets tendant à construire cette subjectivité artificielle. (shrink)

Nous envisagerons dans cet article la possibilité d'un abord pratique de la relation entre linguistique et psychanalyse : la modélisation linguistique des données mises au jour par la psychanalyse à partir de corpus tirés du discours courant. La validation de tels modèles d'après les critères requis par l'« approche logiciste » de J.-C. Gardin et J. Molino sera examinée sur un exemple précis que nous exposerons en détail : l'Analyse des Logiques Subjectives, modèle développé, publié et enseigné par nous depuis (...) près de vingt ans. (shrink)

(English, then french abstract) : -/- Fantasy, Discourse, Ideology – Transmission Beyond Propaganda. -/- Propaganda is everywhere, not only in commercials or politics. It is aimed at faraway strangers as well as nearby friends and relations. Propaganda in fact relies on a certain type of psychic structure, one that is tuned to receive it and disseminate it. This structure is a result of an unconscious subjective identification which is therefore not open to change through either cognition, argumentation or reasoning. Propaganda’s (...) form and content are best explained by an unconscious subjectivity rather than by Pavlov’s theory. The social dimension of this subjectivity may be defined by what we refer to as our ‘Analysis of Subjective Logics’ (a legacy of Lacan’s theory of the Four Discourses, which is deficient in some respects). We will first explore the various facets of the ‘Fantasy to Propagate’ by means of a word by word analysis, and will then go on to describe the connexions between Fantasy, Discourse and Ideology. We will show how a clever manipulator triggers an echo in the psyche of his victims, knitting together different and sometimes even contradictory fantasies in an unsteady synthesis he manages to maintain through patient repetition. As for psychoanalysis, it is not only possible but also highly desirable to practise it in the absence of all propaganda : among analysts, on condition that the precept of authority be outwitted, and within each analysis, by undoing the analysand’s sensitivity to suggestion. Psychoanalysis indeed does not only address the individual’s symptoms and their unravelling, but also, more ambitiously, aims to heal civilization of its discontents. This would entitle us to speak in terms of a genuine form of ‘propaganda prevention.’ -/- ---------------------- -/- Fantasme, Discours, Idéologie - D’une transmission qui ne serait pas propagande -/- La propagande se rencontre partout, pas seulement en publicité ou en politique. Avant d’être verticale et adressée aux lointains inconnus, elle est horizontale et s’adresse aux connaissances proches. C’est qu’elle repose en fait sur une structure psychique apte à la recevoir et à la répercuter, structure qui résulte de l’identification subjective, inconsciente donc non modifiable par la cognition, l’argumentation, la raison. Plutôt que par Pavlov, la forme et le contenu de la propagande s’expliquent par la subjectivité inconsciente. Celle-ci se laisse décrire dans le champ social par notre « Analyse des Logiques Subjectives » (héritière critique de la théorie des Quatre Discours de Lacan, insuffisante à maints égards). Nous passerons de l’analyse des facettes du « fantasme de propager » (par le détail des expressions qui en constituent les réalisations) à la description des rapports entre Fantasme, Discours et Idéologie : comment les habiles suscitent un écho dans le psychisme de leurs victimes en fédérant des fantasmes divers –voire opposés– dans une synthèse instable, mais que sa patiente répétition a pour effet de maintenir. En psychanalyse, transmettre sans propagande est non seulement possible mais souhaitable : horizontalement chez les analystes, à condition d’y déjouer l’argument d’autorité, et verticalement dans chaque analyse, en défaisant chez l’analysant les réseaux de suggestibilité. Car la psychanalyse, loin de se borner à la simple disparition des symptômes individuels, a pour vocation plus ambitieuse de contribuer à déconstruire le « malaise dans la civilisation ». On serait alors en droit de parler d’un authentique « prévention de la propagande ». (shrink)

(English then french abstract) -/- This article, which can be read by non-psychoanalysts, intends to browse in four stages through the issue offered to our thinking : two (odd-numbered) stages analyzing the argument that provides its context, and two (even-numbered) of propositions presenting our views on what could be the content of the analytic discourse in the coming years. After this introduction, a first reading will point by point but informally review the argument of J.-P. Journet by showing that each (...) of its clauses may generate a “bifurcated” comment able to serve or go against the analytic discourse. Hence the interest of the “differential diagnosis” mentioned in our title, which makes glimpse the traps that the homonymy may set to this speech. Then, to prepare a second scan which sticks neither to the analytical doxa, nor to the even authoritative opinions of our tenors and seniors, it will be proposed two attempts at redefinitions (“apophatic” and “recursive”) of what psychoanalysis is, as well as methodological tools operating downstream from these redefinitions to thwart the obstacles of “external” and “internal” homonymy (starting from a syllogism which can make consensus).The third stage will precisely be made of our second scan of the issue, whose elements will be reviewed and analyzed more methodically :“external differential diagnosis” between the analytic discourse and psychology, philosophy, sociology, and modern science, and “internal differential diagnosis” on the entanglement between theoretical advances of psychoanalysts and the repeated survival of fantasmatic elements...Finally, a fourth part will present propositions and perspectives resulting from these analysis (principle of economy as to the source of psychoanalytical theorizations; dialogue with the other fields, but without compromising; specific relations with the discourse of science), all this leading to an invitation, beyond disputes, to renew the content of the analytic discourse on some points... -/- --------------------------------------------------------------------- -/- Cet article, qui se veut lisible aux non-analystes, se propose de parcourir en quatre temps la problématique offerte à notre réflexion : deux temps (de rang impair) d'analyse de l'argument qui en fournit le contexte, et deux (de rang pair) de propositions présentant nos vues sur ce que pourrait être la teneur du discours analytique dans les prochaines années. Après cette introduction, un premier parcours réexaminera point par point mais informellement l'argument de J.-P. Journet en montrant que chacune de ses propositions peut donner lieu à un commentaire “bifide” à même de servir ou de desservir le discours analytique. D'où l'intérêt du “diagnostic différentiel” évoqué dans notre titre, qui fait entrevoir les pièges que l'homonymie peut tendre à ce discours.Puis, pour préparer un second balayage qui ne s'en tienne ni à la doxa analytique, ni aux opinions même autorisées de nos ténors et seniors, il sera proposé deux tentatives de redéfinitions (“apophatique” et “récursive”) de ce qu'est l'analyse, ainsi que des outils méthodologiques fonctionnant en aval de ces redéfinitions pour déjouer les embûches de l'homonymie “externe” et “interne” (à partir d'un syllogisme pouvant faire consensus). Le troisième temps sera fait justement de ce second balayage de la problématique, dont les éléments seront reconsidérés et analysés plus méthodiquement : “diagnostic différentiel externe” entre le discours analytique et les discours psychologique, philosophique, sociologique et celui de la science moderne ; et “diagnostic différentiel interne” portant sur l'intrication entre avancées théoriques des analystes et survivance à répétition d'éléments fantasmatiques...Enfin une quatrième partie exposera propositions et perspectives résultant de ces analyses (principe d'économie quant à la source des théorisations analytiques ; dialogue avec les autres champs, mais sans compromissions ; relations spécifiques avec le discours de la science), l'ensemble débouchant sur une invitation, au delà des différends, à renouveler sur certains points la teneur du discours analytique... (shrink)

La plupart des études psychosociologiques et des travaux psychanalytiques sur la psychologie sociale admettent l'existence des groupes et des individus, que leurs rapports soient pensés sur un mode idéologique ou analogique comme dans Totem et tabou par exemple (1). Cette existence, qui paraît aller de soi, nous semble être à préciser, sinon à discuter. (1) Voici l'hypothèse de Freud : "Il n'a sans doute échappé à personne que nous postulons l'existence d'une âme collective dans laquelle s'accomplissent les mêmes processus que (...) ceux ayant leur siège dans l'âme humaine" (S.Freud 1912, 1970, Payot). Une phrase critique de Jacques Lacan, écrite à propos de la dissolution de l'École Freudienne, va nous servir de fil conducteur pour commenter les trois termes qui figurent dans notre titre : "Le groupe se définit d'être une unité synchrone dont les éléments sont les individus. Mais un sujet n'est pas un individu". (shrink)

Based on the presentation of a research framework (the shared work of teachers), this text uses an empirical approach to examine the hypothesis of a co-elaboration of the professional situation. To do so, the empirical investigation, based on the Goffman framework, analyzes the process of reconstructing a teaching session (reference situation) over the course of a pedagogical counselling session (support situation) characterized by interaction between a beginning teacher and a trainer. The invalidation of the hypothesis leads to a suggested conceptualization (...) of the professional situation combining definitional approaches (emphasizing the duality between its singularity and its genericity) and methodological approaches. A partir de la présentation d’un cadre de recherche (le travail partagé des enseignants), ce texte soumet à l’empirie l’hypothèse de la co-élaboration de la situation professionnelle. Pour ce faire, en s’appuyant sur le cadre de Goffman, l’enquête empirique analyse le processus de reconstruction d’une séance d’enseignement (situation de référence) au cours d’une séance de conseil pédagogique (situation support) caractérisée par l’interaction entre une enseignante débutante et un formateur. L’invalidation de l’hypothèse débouche sur une proposition de conceptualisation de la situation professionnelle qui combine des approches définitoires (insistant sur la dualité entre sa singularité et sa généricité) et méthodologiques. (shrink)

VAN PRAAG (Paul), Introduction : le Père Henri Bosmans, histo­rien des mathématiques (pp. 7-16). SAUVAGE (Pierre), Notice biographique du Père Henri Bosmans (pp. 17-25). HERMANS (Michel), Henri Bosmans : sa formation et ses réseaux de rela­tions (pp. 27-72). DELANGHE (Richard), Quelques aspects de la vie et de l’œuvre de Paul Mansion (1844-1919) (pp. 73-82). BRIGAGLIA (Aldo), Saccheri vu par Corrado Segre en Italie et par Mansion et Bosmans en Belgique / traduit de l’italien par Bruna GAINO et Patricia RADELET-DE GRAVE (...) (pp. 83-104). MAWHIN (Jean), La tentative belge d’édition des œuvres complètes d’Euler vue par Henri Bos­mans (pp. 105-133). GOLVERS (Noël), Henri Bosmans, s.j., et la mission jésuite en Chine / traduit du néerlandais par Anne-Sophie MEURICE (pp. 135-152). ROMANO (Antonella), Henri Bosmans, jésuite et historien des mathéma­tiques dans la Belgique du premier XXe siècle (pp. 153-168). SAUVAGE (Pierre), Le Père Henri Bosmans et l’historiographie au tournant du XXe siècle (pp. 169-187). RADELET-DE GRAVE (Patricia), Le fonds Henri Bos­mans / avec un ajout de Michel HERMANS (pp. 189-215). MANSION (Paul), Correspondance de Paul Mansion adres­sée à Henri Bosmans / introduction, trans­cription et annotation par Michel HERMANS (pp. 217-251). HEEFFER (Albrecht) – HERMANS (Michel) – STOFFEL (Jean-François), Bibliographie d’Henri Bosmans (pp. 253-298). (shrink)

Ce texte est le fruit d’une collaboration entre un astrophysicien, Jean-René Roy, et un philosophe de l’éducation, Normand Baillargeon. Ils ont en commun d’avoir été marqués par la fréquentation des oeuvres de Mario Bunge, auxquelles ils attachent un grand prix, sur un plan personnel, d’abord, mais aussi, et c’est ce qu’ils veulent rappeler dans ces pages : parce qu’ils estiment que les oeuvres de Bunge contribuent de manière extrêmement forte et positive à rendre plus salubre la vie de l’esprit, (...) en enrichissant notre intellect et en luttant contre diverses formes troublantes d’obscurantisme qui y sévissent parfois, notamment dans les domaines familiers aux deux auteurs. (shrink)

Devant le constat du déclin toujours plus rapide de la diversité biologique et les limites des res- sources disponibles pour l’enrayer, il est nécessaire de déterminer quels moyens devraient être engagés dans sa protection. Pour ce faire, une méthode efficace serait d’évaluer les bénéfices tirés de la biodiversité afin d’estimer rationnellement les coûts légitimes de sa protection. L’évaluation économique, qui se présente d’emblée sur un mode quantitatif, serait alors un outil précieux. Dans ce texte, nous présentons différentes méthodes d’évaluation économique (...) de la biodiversité ainsi que certaines de leurs limites méthodologiques. Par la suite, nous montrons qu’en dépit de ses avantages pratiques, l’évaluation économique échoue à représenter l’ensemble des valeurs en jeu dans la protection de la biodiversité. Nous décrivons alors trois types de valeurs incommen- surables avec des bénéfices économiques : la valeur de legs, qui renvoie aux obligations de trans- mission du patrimoine naturel dont nous avons hérité ; la valeur d’existence, qui renvoie à la considération morale d’intérêts autres que ceux des êtres humains ; la valeur de transformation, qui renvoie à la capacité d’examiner et de critiquer nos préférences et inclinaisons afin d’inclure celles-ci dans une vision du monde rationnelle et cohérente. Pour conclure, nous plaidons en faveur de l’élaboration de méthodes de concertation et d’évaluation participatives et pluralistes permettant de rendre compte de la diversité et de l’hétérogénéité des valeurs de la biodiversité. (shrink)

BioéthiqueOnline was launched in March 2012 as a non-peer reviewed journal with the aim of providing a platform to facilitate and encourage the development of a bilingual bioethics community in Canada and internationally. In light of discussions amongst the Editorial Committee over the past few months regarding the growth of the journal, we have decided to move to a peer-reviewed process for articles submitted to the journal.

La querelle qui oppose la sémantique cognitive à la linguistique "orthodoxe" contemporaine: structuralisme et grammaire générative (Claude Vandeloise, ce numéro), éveille, en histoire des sciences du langage, des échos lointains mais familiers. Car, par bien des aspects, se trouve rappelée une querelle épistémologique ancienne de grande envergure, celle qui, dans l'Antiquité grecque, opposa les anomalistes aux analogistes, les anomalistes de l'école stoïcienne de Pergame aux analogistes de l'école aristotélicienne d'Alexandrie.

This paper concerns Jean Piaget's (1896–1980) philosophy of science and, in particular, the picture of scientific development suggested by his theory of genetic epistemology. The aims of the paper are threefold: (1) to examine genetic epistemology as a theory concerning the growth of knowledge both in the individual and in science; (2) to explicate Piaget's view of ‘scientific progress’, which is grounded in his theory of equilibration; and (3) to juxtapose Piaget's notion of progress with Thomas (...) Kuhn's (1922–1996). Issues of scientific continuity, scientific realism and scientific rationality are discussed. It is argued that Piaget's view highlights weaknesses in Kuhn's ‘discontinuous’ picture of scientific change. (shrink)

Résumé Si l’absence de moralité des psychopathes a été largement étudiée, il existe peu de recherches sur leurs capacités esthétiques. Pourtant, beaucoup d’études cliniques de cas montrent qu’ils présentent un grave déficit dans ce domaine. Cet article se propose d’en chercher les causes. Il analyse les forces et les limites de l’hypothèse d’un manque d’empathie pour expliquer ces carences esthétiques, et montre pourquoi l’hypothèse d’un manque de distance psychique se révèle plus féconde. Celle-ci permet en outre de comprendre le lien (...) de l’esthétique et de l’éthique par leur filiation commune : elles ont pour socle commun la capacité à prendre de la distance par rapport à des intérêts étroitement égoïstes. (shrink)

Dans notre société de plus en plus digitalisée, avons-nous vraiment le choix d’adopter ou non les technologies? Comment cette digitalisation impacte-t-elle les personnes âgées en particulier et son écosystème? Quels sont les enjeux éthiques soulevés par cette digitalisation? Ce texte vise à amener des éléments de réflexions en lien avec ces enjeux selon le point de vue de divers experts des domaines de la technologie, du vieillissement et de la bioéthique. Ces experts se sont rencontrés lors d’un symposium ayant eu (...) lieu à Angers, France, en octobre 2019. Le texte est un compte-rendu des échanges et points de vue de ces experts, ainsi que des discussions ouvertes qu’ils ont eues avec l’assistance, portant sur les principaux enjeux soulevés par cette digitalisation selon la perspective des personnes âgées, des proches-aidants, des soignants, de la société et de la recherche. (shrink)

L’érosion actuelle de la confiance du public envers les campagnes de vaccination et les décisions de politiques publiques qui y sont associées, aggravée par des scandales comme ceux relatifs à la pandémie H1N1 et l’utilisation du Tamiflu™, risque de diminuer de façon significative l’efficacité de ces interventions importantes pour la santé publique. Un manque de confiance de la population envers les acteurs de santé publique peut conduire à une méfiance accrue face aux interventions, pouvant ainsi compromettre l’atteinte des objectifs recherchés (...) par une intervention spécifique et, conséquemment, avoir un impact important sur les bénéfices attendus pour la population visée par cette intervention. Dans la production des avis d’experts, les membres des comités consultatifs d’experts en immunisation (CCEI) peuvent avoir une influence importante sur la prise de décision publique, notamment, sur la sélection par les décideurs de santé publique de vaccins en particulier et la façon dont les campagnes de vaccination seront déployées. En contrepartie de cette influence sur les décisions publiques, une indépendance et une transparence sont attendues de leur part puisque des mécanismes de divulgation et de gestion de conflits d’intérêts (CI) imparfaits peuvent affecter négativement la confiance du public à l’égard de telles décisions. Il apparaît donc important de s’assurer que des mécanismes de gestion des CI, transparents et robustes, existent pour ces comités. Dans cette étude, les avis ou rapports d’évaluation de la pertinence de la vaccination préparés par un CCEI au Québec ont été examinés pour quatre types de maladies évitables par la vaccination (infections invasives à méningocoques et à pneumocoques, coqueluche et virus du papillome humain). Le but était de : 1) identifier les CI divulgués par les membres du CCEI dans leurs rapports comparativement à ceux déclarés dans leurs publications scientifiques pour ces mêmes infections ; 2) analyser la nature des CI (réel, potentiel, apparent, personnel, financier, institutionnel, etc.) et l’impact potentiel (risque) sur la prise de décision impartiale et sur la confiance du public ; et 3) évaluer les mécanismes de gestion de CI actuellement utilisés par ce CCEI. Les résultats de cette étude montrent que très peu de rapports du CCEI contiennent une section sur les CI par rapport à la pléthore divulguée dans les publications scientifiques publiées par les membres du CCEI. De plus, les CI divulgués dans les rapports fréquemment ne correspondent pas à ceux décrits dans les publications scientifiques. Il serait donc important d’introduire des mesures visant à accroître la transparence des experts en immunisation et d’améliorer les mécanismes de divulgation et de gestion des CI afin de veiller à ce que la confiance du public envers les décideurs en santé publique soit maintenue et améliorée. (shrink)

When considering the possibility of a vision of God, a paradox seems to appear in John Scot-tus Eriugena’s philosophy. On the one hand, God is said to be invisible, unthinkable, inac-cessible to any creature, be it rational or intellectual, man or angel. On the other hand, a vision of God, a contemplation, is said to be the reward of all nature in paradise, and this very contemplation the condition of all future souls. The solution of this false problem is to (...) be found in the notion of theophany. Its analysis and interpretation are the core of this article. Eriugena finds this ancient greek term, which means literally ‘manifestation of God’, in the corpus of the Pseudo-Dionysus and promptly uses it in a new philosophical way. Four different meanings of theophany may be found in John Scottus’ writing. They are: the manifestation of the first principle, the sensible world, the Christ, and finally human nature deified. This order encompasses Eriugena’s whole philosophical system: everything is a theophany, and the creatures participate in the creation of the creator. A theophany is thus a manifestation of God, as in a manifestation of himself to himself. According to Eriugena, God as principle isn’t yet a being; for God to be, he has to show himself and see himself through humankind. (shrink)

Je montre dans ce texte que la thèse de Jean Wahl sur les Pluralistes d'Angleterre et d'Amérique n'est pas tant un tableau des pensées pluralistes qu'une problématisation du pluralisme. La révélation que Wahl va trouver à rebours de certains textes de William James, c'est celle d'un restant moniste, attentif au fond non relationnel de l'expérience, ce qui va le conduire à explorer, beaucoup plus hardiment que nombre de ses contempo- rains, les proximités entre James et Bradley. Cette voix moniste, (...) que l'on retrouverait derrière la lettre des «philosophies pluralistes», est le véritable enjeu de la thèse de 1920 qui, après un inventaire des critiques de l'unité abstraite, propose dans sa méditation conclusive une vision du monde dans laquelle, une fois la critique des abstractions du pluralisme opérée, subsiste ce sens du « particulier concret » qui en est la marque propre. Ce sera l'objet de la deuxième section. Alors qu'une partie du public français lit l'empirisme radical à travers la «volonté de croire», les derniers textes à partir des premiers, traduits et présentés dès leur parution par Renouvier dans La Critique, Wahl semble au contraire retrouver, dans les premiers textes l'accent des derniers, à travers l'insistance sur le fait brut de l'existence, hypothèse qui sera éclairée dans la troisième section. (shrink)

This is a review (in French) of the French translation and edition of D.M. Armstrong's Universals: An Opiniated Introduction.

(Spanish) RESUMEN: La libertad absoluta postulada por Viktor Emil Frankl y Jean-Paul Sartre, la Shoah y la creencia en un dios omnipotente, bueno y justo parecen contradecirse. La pregunta por el sentido del sufrimiento de las víctimas del Holocausto (la verdadera catástrofe, el mayor crimen contra la humanidad), simbolizado por Auschwitz, y como punto de inflexión en la historia, es terriblemente dolorosa y parece no tener una respuesta filosófica ni teológica. A mi juicio, es importantísimo distinguir entre las víctimas (...) inocentes de la Shoah que perecieron y las víctimas inocentes que sufrieron un verdadero infierno y perdieron a sus seres queridos, pero que lograron sobrevivir. Ambas son víctimas, por supuesto, pero así como encontrarle un posible sentido al sufrimiento de las víctimas masacradas y gaseadas podría suponer un insulto a su sufrimiento y agonía –en especial, al horror que sufrieron los niños–, el horrible sufrimiento de los supervivientes pudo dar, tal vez, de alguna manera, un sentido a sus vidas después de la liberación de los campos de concentración y exterminio, ya fuera como voz, como protesta o como simple supervivencia. Frankl apuesta por un sentido último (que abraza el sentido del sufrimiento de las víctimas), y Sartre, aunque parezca no apostar por sentido alguno, volcó su vida al compromiso político después de la Segunda Guerra Mundial, y ello parece vislumbrar una minúscula pizca de sentido después de la barbarie. La filosofía de Frankl es un sí a la vida incluso en las situaciones más extremas, un grito casi nietzscheano que exalta el valor de la vida más allá de cualquier sufrimiento. Frankl, padre de la logoterapia y superviviente del Holocausto, abre una puerta a Dios al hablar de un dios inconsciente, una dimensión suprahumana y una fe incondicional, y define la religión como espiritualidad y como la búsqueda del hombre por el sentido último. Según Frankl, la libertad no se contradice con Dios, y la religión existe no a raíz de la barbarie, sino a pesar de la barbarie. El existencialismo sartreano es una filosofía de la libertad radical y de la responsabilidad. El hombre está condenado a ser libre. El ser humano es un ser en el que la existencia precede a la esencia. Somos totalmente responsables de lo que somos. Sartre afirma que la libertad humana es incompatible con Dios. En un mundo sin Dios, la moral la construyen los hombres, con sus propias decisiones y sus acciones, y la existencia y el sufrimiento de las víctimas no tienen sentido alguno. Sartre define al hombre como libertad, responsabilidad, angustia y contingencia. Frankl define al hombre como libertad, responsabilidad, espiritualidad y búsqueda de sentido. Con esta tesis me propongo entrar en la resbaladiza dimensión del dolor, la desesperación, el sentido y sinsentido del sufrimiento de las víctimas (teniendo presente los horrores de Auschwitz, que en teología y filosofía ha simbolizado desde la liberación de los campos la muerte de Dios y la muerte de la moral). Es verdad que no solo los hombres, mujeres y niños judíos fueron víctimas de la barbarie alemana, pero, como reza el mensaje de Elie Wiesel en la exposición permanente del Block 27 del Auschwitz-Birkeanu State Museum: "Not all victims were Jewish in this place, but all Jews were victims". La Shoah no es un episodio dentro de la Segunda Guerra Mundial, sino un punto de inflexión en la historia de la humanidad, y es una catástrofe que nos concierne a todos, hombres y mujeres judíos y no judíos, religiosos e irreligiosos, creyentes e increyentes, como seres libres, responsables y morales que somos –o que deberíamos ser. Muchas de las víctimas del Holocausto, en medio de la desesperación, entraron en las cámaras de gas orando, aferrándose a la esperanza de que ese final espeluznante no era un punto final. Con esta tesis no me propongo de ninguna manera responder a la eterna pregunta de si Dios existe o no, sino que propongo interpretar ese grito hacia Dios como un desesperado anhelo de esperanza. También me propongo encontrar una coherencia en las posturas de estos dos grandes pensadores para quienes la libertad y la responsabilidad definen al hombre: Frankl (quien apuesta por una dimensión suprahumana donde existe un sentido último en el que el sufrimiento de las víctimas tiene que tener algún sentido, aunque ese sentido sea completamente incomprensible en la dimensión humana) y Sartre (el existencialista ateo por excelencia, para quien el mundo, la existencia y el sufrimiento son absolutamente contingentes). En el primer capítulo expongo la logoterapia y el existencialismo sartreano: describo las tres dimensiones del hombre y las tres búsquedas de sentido propuestas por Frankl, y expongo las cinco consecuencias de "l'existence précède l'essence", centrándome en la libertad y la responsabilidad, y hablo del suicidio. El segundo capítulo está dedicado al dios inconsciente frankleano, la dimensión suprahumana, la búsqueda por el sentido último y la fe incondicional. En el tercer capítulo ilustro la libertad sin Dios sartreana, la ontología sartreana, el ateísmo sartreano y el humanismo sartreano, y hablo sobre la responsabilidad, la mauvaise foi, la contingencia, la situation y la angustia. El cuarto capítulo es necesariamente histórico (sin dejar de ser filosófico): me pregunto por la muerte de Dios después de Auschwitz, argumento y defiendo la unicidad del Holocausto (la Shoah es un punto de inflexión en la historia de la humanidad), describo las masacres antes de los campos de exterminio (Einsatzgruppen, Ordnungspolizei y Wehrmacht), el gigantesco complejo de Auschwitz (Stammlager, Auschwitz-Birkenau y Monowitz-Buna), reflexiono sobre Dios y el mal (centrándome en los niños de Auschwitz), describo los días de Frankl en Auschwitz, hablo de Dios como esperanza, de la inmortalidad y la escatología, de la crueldad de Dios, de la relación entre el cristianismo y el antisemitismo, del islam y el antisemitismo, critico el silencio de Dios, hablo de la muerte de Dios y del juicio contra Dios. En el quinto capítulo expongo la moral frankleana (una moral que atañe al hombre y no a Dios), basándome en su teoría del amor y en su única obra de teatro (Synchronisation in Binkerwald), y la moral sartreana (una moral que atañe a una humanidad sin Dios), recordando a Dostoyevsky, analizando la famosa cita de Garcin en Huis clos "L'enfer, c'est les Autres", criticando el marxismo de Sartre y cuestionando (con la mirada de Frankl y Sartre) el verso de Brecht "Erst kommt das Fressen, dann kommt die Moral"; al final del capítulo incluyo una reflexión propia y las críticas frankleana y sartreana sobre la impunidad de los verdugos y colaboradores después del Holocausto (con el permiso de Dios). Después de la Conclusión, añado un Apéndice sobre las vidas de Frankl y Sartre, para poder entender mejor su obra. PALABRAS CLAVE: logoterapia, existencialismo sartreano, búsqueda de sentido, libertad, responsabilidad, moral, angustia, sufrimiento, supervivientes, víctimas, contingencia, espiritualidad, religión, Dios, esperanza, antisemitismo, culpa, Auschwitz, Holocausto, Shoah. /// (English) ABSTRACT: The absolute freedom defended by Viktor Emil Frankl and Jean-Paul Sartre, the Shoah and the belief in an omnipotent, benevolent and just God seem to contradict each other. The question of the meaning of the victims' suffering of the Holocaust (the true catastrophe, the biggest crime against humanity), simbolised by Auschwitz and as a turning point in History, is terribly painful and doesn't seem to have an answer. In my opinion, it's crucial to distinguish between the innocent victims of the Shoah who perished and the innocent victims who sufferend a real hell and lost their loved ones, but managed to survive. Both are victims, of course, but just as finding a possible meaning to the suffering of the massacred and gassed victims could result in an insult to their suffering and agony –especially to the horror that the children suffered– the gigantic suffering of the survivors could, maybe, somehow, give a meaning to their lives after the liberation of the concentration and extermination camps, either as a voice, as a protest, or as a simple survival. Frankl believes in an ultimate meaning (that embraces the meaning of the victims' suffering), and Sartre, even if it appears not to embrace any meaning, turned his life to political engagement after War World II, and that attitude seems to give a tiny glimpse of meaning after the barbarity. Frankl's philosophy says yes to life even in the most extreme situations, and it's a Nietzschean-like scream that exalts the value of life beyond any monstrous suffering. Frankl, the father of logotherapy and a Holocaust survivor, opens a door to God when he talks about an unconscious God, a supra-human dimension and an unconditional faith; he defines religion as spirituality and as man's search for ultimate meaning. According to Frankl, freedom is not contradictory with God, and religion exists not because of the barbarity but in spite of the barbarity. Sartrean existentialism is a philosophy of radical freedom and responsibility. Men are condemned to be free. We are beings where the existence precedes the essence. We are completely responsible of what we are. Sartre argues that human freedom is incompatible with God. In a godless world, morality is constructed by people, with their own choices and actions, and human existence and the suffering of the victims don't have any meaning. Sartre defines man as freedom, responsibility, Angst and contingency. Frankl defines man as freedom, responsibility, spirituality and search for meaning. With this dissertation I attempt to enter in the slippery dimension of the pain, despair, meaning and meaninglessness of the victims' suffering (having in mind the horrors of Auschwitz, that in theology and in philosophy have simbolised, since the liberation of the camps, the death of God and the death of morality). It's true that not only Jewish men, women and children were victims of the German barbarity, but, as Elie Wiesel's message from the permanent exhibition from Block 27 of the Auschwitz-Birkeanu State Museum reads: "Not all victims were Jewish in this place, but all Jews were victims". The Shoah is not an episode inside War World II, but a turning point in the history of humankind, and a catastrophe that embraces us all, Jewish and not not Jewish men and women, religious and not religious, believers and not believers, as the free, responsible and moral beings that we all are –or that we should be. A lot of the victims, in the midst of their desperation, entered into the gas chambers praying, holding to the hope that their horrifying end was not the ultimate end. With this dissertation I do not attempt to answer the eternal question of the existence of God, rather, I will try to interpret that scream to God as a longing for hope. I also intend to find a coherence between the thought of these two great thinkers for whom freedom and responsibilty define man: Frankl (who argues that there is a suprahuman dimension where an ultimate meaning exists and where the victims' suffering has to have a meaning, even if this meaning is completely incomprehensible in the human dimension) and Sartre (the atheist existentialist par excellence, for whom the world, human existence and suffering are absolutely contingent). In the first chapter I expose logotherapy and Sartrean existentialism: I describe the three dimensions of man, the three searches for meaning, the five consequences of "l'existence précède l'essence" and I speak about suicide. The second chapter delves into the unconscious God, the supra-human dimension, the ultimate meaning and the unconditional faith. In the third chapter I expose the freedom without God defended by Sartre, Sartre's ontology, Sartre's atheism, Sartre's humanism, and his ideas about responsibility, mauvaise foi, contingency, situation, and Angst. The fourth chapter is necessarily historical (while being philosophical too): I wonder about the death of God after Auschwitz, I argue and defend the uniqueness of the Holocaust (the Shoah is a turning point in the history of humankind), I describe the massacres before the extermination camps (Einsatzgruppen, Ordnungspolizei y Wehrmacht), the gigantic Auschwitz camp complex (Stammlager, Auschwitz-Birkenau y Monowitz-Buna), I reflect on God and evil (focusing on the children of Auschwitz), I describe Frankl's days in Auschwitz, I talk about God as hope, about immortality and escathology, I discuss God's cruelty, the relationship between Christianity and antisemitism and Islam and antisemitism, I question the silence of God, and I talk about the death of God and about the trial against God. In the fifth chapter I talk about the Franklean morality (a morality that concerns man and not God), on the basis of his love theory and his only work of theater (Synchronisation in Binkerwald), and the Sartrean morality (a morality that concerns a humanity without God), remembering Dostoyevsky, analysing Garcin's famous quote in Huis clos "L'enfer, c'est les Autres", crticizing Sartre's marxism and questioning (with Frankl's and Sartre's eyes) Brecht's verse "Erst kommt das Fressen, dann kommt die Moral"; at the end of the chapter I include my own reflection (and Frankl and Sartre's critique) about the impunity of the executioners and collaborators after the Holocaust (with God's permission). After the Conclusion, I add an Appendix about the lives of Frankl and Sartre, which helps understanding better their work. KEYWORDS: logotherapy, existentialism, search for meaning, freedom, responsibility, morality, Angst, suffering, survivors, victims, contingency, spirituality, religion, God, hope, antisemitism, guilt, Auschwitz, Holocaust, Shoah. (shrink)

The book addresses the broad issue of sustainability of our civilization and seeks to contribute to the ongoing discussion of what many see as its systemic crisis. There is a broad agreement that new creative ideas, initiatives, and solutions are essential for dealing with the current problems. However, despite this recognition, we still know very little about the process of creation and how it works. As a result, our civilization fails to harness the enormous creative potential of humanity. This failure, (...) the book argues, is the main source of our current problems—languishing economy, deteriorating environment, continued violence, the deficit of democracy, and the lack of new fundamental breakthroughs in science. It examines some of these problems and demonstrates the connection between them and our failure to embrace the process of creation. The book offers a perspective that sheds light on the process of creation. It pays special attention to the theoretical contributions of Jean Piaget and the ongoing discussions of knowledge production that help us understand better how the process of creation works. The central argument of the book is that in order to solve our current problems and ensure the sustainability of our civilization well into the future we must embrace the process of creation and make it the central organizing principle of our social practice. Finally, the book provides an outline of the principal changes that the adoption of the new social practice organized around the process of creation will involve. (shrink)

The Swiss psychologist Jean Piaget contends that children below the age of 12 see no necessity for the logical law of non-contradiction. I argue this view is problematic. First of all, Piaget's dialogues with children which are considered supportive of this position are not clearly so. Secondly, Piaget underestimates the necessary nature of following the logical law of non-contradiction in everyday discourse. The mere possibility of saying something significant and informative at all presupposes that the law (...) of non-contradiction is enforced. (shrink)

Large Language Models (LLMs) like ChatGPT were trained on human conversation, but in the future they will also train us. As chatbots speak from our smartphones and customer service helplines, they will become a part of everyday life and a growing share of all the conversations we ever have. It’s hard to doubt this will have some effect on us. Here I explore a specific concern about the impact of artificial conversation on our capacity to deliberate and hold ourselves accountable (...) to reason – that is, to be autonomous, in Kant’s sense of the term. I develop ideas from psychologist Jean Piaget to show how chatbots are autonomy traps: their deference to our commands tempts us into venting authoritarian whims, ultimately weakening our own self-control. I argue that the Kantian tradition, including Piaget and sociologist Emile Durkheim, offers powerful conceptual resources for resisting this slide. But it will require us to do something that may seem bizarre: we will need to treat mindless chatbots as if they are autonomous persons too. (shrink)

The issue of emotion is discussed in three stages in this article. Thus, emotion is built on a realistic and explanatory basis. In the first stage, the relationship between the physiological structure of the human brain and emotion is emphasized. The connection between the lower/primitive brain (the region/emotion center where emotions arise) and the upper/developed brain (mind-logic center, prefrontal lobe) is mentioned. Secondly, the emotional and mental development of human according to Jean Piaget's Mental Development Theory is explained. (...) In the emotional / intuitive period of 4-7 years (Emotional Intuition), while the person is completely under the influence of emotions, at the age of 7-11, he becomes aware of a concrete world accompanying emotions and passes to the Concrete Operations Period. It experiences the universe by "experiment" in the concrete operational period. And at the age of 11-17, the human reaches the Abstract Operations Period with the addition of reason and logic to his mental structure, which he built by putting a concrete universe on the core of emotions. Emotion is one of the most important functions of the human brain, and the reasoning system has evolved as an extension of the emotional system. Emotion plays different roles in the reasoning process. Emotion can increase the weight of a proposition, affecting the result in favor of that proposition. Emotion also helps in the process of remembering the many facts that need to be taken into account in order to make a decision. It has been explained through examples that emotion has a very important function in reasoning and that the mind is also important in controlling emotions. Again, emotion can help the mind / logic process scientific knowledge correctly and make good decisions. (shrink)

This article argues for an epistemology of music, stating that dealing with music can be considered as a process of knowledge acquisition. What really matters is not the representation of an ontological musical reality, but the generation of music knowledge as a tool for adaptation to the sonic world. Three major positions are brought together: the epistemological claims of Jean Piaget, the biological methodology of Jakob von Uexküll, and the constructivistic conceptions of Ernst von Glasersfeld, each ingstress the (...) role of the music user rather than the music. Dealing with music, in this view, is not a matter of representation, but a process of semiotization of the sonorous environment as the outcome of interactions with the sound. Hence the role of enactive cognition and perceptual-motor interaction with the sonic environment. What is considered a central issue is the way how listeners as subjects experience their own phenomenal world or Umwelt, and how they can make sense out of their sonic environment. Umwelt-research, therefore, is highly relevant for music education in stressing the role of the listener and his/her listening strategies. (shrink)

In the spirit of William James, we present a process view of human consciousness. Our approach, however, follows upon Charles Tart’s original systems theory analysis of states of consciousness, although it differs in its reliance on the modern sciences of complexity, especially dynamical systems theory and its emphasis on process and evolution. We argue that consciousness experience is constructive in the sense that it is the result of ongoing self-organizing and self-creating processes in the mind and body. These processes follow (...) a broad developmental agenda already described by psychologists such as Jean Piaget. Similar constructive transformations of consciousness appear to have occurred across the course of human history. In this sense, phylogeny indeed recapitulates ontogeny. Finally, modern developmental research suggests that the most advanced levels of human growth transform consciousness in the direction of increasing selflessness and spirituality, rather than simply toward greater intelligence. (shrink)

The claims regarding to the existence of God has been encountered in every period and part in the history of mankind. These claims sometimes have only religious or philosophical, or mystical features. However, we can see these three perceptions interlocked, in harmony with each other, or that a religious claim can be nurtured with philosophical sources or a mystic claim can be nurtured by religious and philosophical arguments. Certainly, we can not make a specific differentiation among these three sides but (...) we will be able to see the differences if we define the factors that build the base of them. The most important point that shows the difference among religious, philosophical and mystic claims is the oneness of God in religion (tevhid=la ilahe illallah), ‘the first commentator’ in philosophy (the infinite power, efficient cause), ‘the communion with God’ in mysticism (initiation, joining= La mevcude illa hu). The issue of the existence and characteristics of God offers various features and these differences in the understanding of God create divergent perceptions of universe, world, existence and human. The more the perception of God changes, the more changes happen in all the systems like dominoes. The issue of the oneness and existence of God is a mental process of humans as it is an understanding, interpreting making implications. If we learn the physical development of human (brain and its functions) and Mental Development Phases presented by Jean Piaget, it will be possible explain the various understanding and interpretation of God. The objective and subjective sides of cognizing the God will come out and the way to make a ‘rational’ explanation will be opened. This paper aims to prove that an individual who has reached the formal operational period can have access to a true understanding of God with ‘rational intuition’. (shrink)

Teil I »Psychologische Ästhetik für transdisziplinäres Design« -/- Kapitel I »Empirische Ästhetik – Der Konflikt zwischen leichter Verarbeitbarkeit, sparsamer Codierung und neuronaler Aktivierung im Beobachtersystem. Eine Untersuchung über das Wesen der ästhetischen Erfahrung. -/- Jede Designpraxis verlangt täglich eine Vielzahl von Entscheidungen, welche die Wahl von „Etwas vor dem Hintergrund anderer Möglichkeiten“ darstellen. Diese lassen sich als Probleme einer Präferenz-Ästhetik interpretieren, wobei innerhalb eines Repertoires von Alternativen die attraktivste gewählt wird. Eine empirische Ästhetik ist somit ein notwendiger Bestandteil von Designtheorie. (...) Die Überlegung, wer in welcher Situation warum was bevorzugt, führt zur Forschungsfrage: »Was ist der elementare Mechanismus für eine ästhetische Erfahrung?« In der Literatur zur empirischen Ästhetik finden sich vier wesentliche Theorie-Gruppen: (1.) Es wird eine Präferenz für einfach zu verarbeitende Stimuli behauptet und z.B. mit der Processing Fluency begründet. (2.) Andere Ansätze erklären eine maximale Stimulation des Beobachters durch komplexe Objekte zum Ideal, was auch die ästhetische Erfahrung maximieren soll. (3.) Eine dritte Gruppe vermeidet die Probleme der ersten beiden, indem eine mittlere Komplexität als Präferenz behauptet wird. (4.) Und schließlich gibt es Ansätze, die auf eine integrierende Theorie letztlich verzichten und einzelne Phänomene bzw. Effekte katalogisieren. Eine Liste ungelöster Probleme formuliert die Minimal-Anforderungen an eine integrierende Theorie. Hiermit wird geprüft, ob bzw. inwieweit die Integrative Ästhetik von Schwarzfischer (2008 und 2014) jene Probleme lösen kann. Dieser Ansatz schlägt spezifische Re-Codierungs-Prozesse als basalen Mechanismus jeder ästhetischen Erfahrung vor. Hierzu wird ein Prozess-Modell entwickelt, welches die Integrative Ästhetik überprüfbar macht. Bei der Modellbildung werden manche Konzepte der Integrativen Ästhetik erweitert und andere präzisiert. Auch die Anwendungsmöglichkeiten werden durch das Modell vielfältiger, da es nicht nur als Erklärungsmodell, sondern zudem als Gestaltungsmodell einsetzbar ist. Insgesamt zeigt die Überprüfung der Integrativen Ästhetik und des Modells, dass die Gütekriterien in einem vielversprechenden Maß erfüllt werden. Die grundsätzliche Quantifizierbarkeit wird aufgezeigt sowie die Relevanz und die Anwendbarkeit für das Design nachgewiesen. Die Forschungsfrage kann somit als hinreichend beantwortet gelten: »Der elementare Mechanismus für eine ästhetische Erfahrung scheint ein Re-Codierungs-Prozess zu sein (der auf der Nutzung von In­varianzen basiert), welcher extensionale Daten zu intensionalen Gestalten transformiert, wobei eine Ressourcen-Entlastung stattfindet und der Gültigkeitsbereich der Codierung erweitert wird (was nach Jean Piaget als Dezentrierung bezeichnet wird) – was jeweils durch eine ‚Beobachtung zweiter Ordnung‘ festgestellt wird.« -/- Teil II »Transdisziplinäre Ästhetik im Dialog« -/- Kapitel II.A »Profane und heroische Beobachtungs-Experimente: Kunst-Ästhetik als methodisches Artefakt.« -/- Es reicht nicht, eine Liste mit vorgeblich ‚schönen Dingen‘ zu erstellen, um ‚das Schöne‘ zu verstehen. Piaget & Garcia (1989) unterscheiden drei Stufen in jedem Erkenntnis-Prozess: 1. isolierte Fakten, die unabhängig von einander analysiert werden; 2. konkrete Transformationen, durch welche diese Fakten mit einander verbunden sind; 3. eine Struktur, die alle denkbaren Fälle konstruierbar macht. Sie nannten diese drei Stufen ‚intra‘, ‚inter‘ und ‚trans‘. Dies kann auf das ‚höhere Erkenntnisvermögen‘ angewandt werden wie auf das ‚niedere‘. Wissenschaftlichkeit setzt nach Popper die Falsifizierbarkeit einer Theorie voraus – und damit Prognosefähigkeit. Prognosen müssen über den Bereich der bereits bekannten Fälle hinausgehen, und finden sich folglich primär in der Piaget-Phase ‚trans‘. Diese ist davon gekennzeichnet, dass es über die Gegenstände hinausgeht (‚trans-objekt‘). Zu häufig werden Artefakte nur beschrieben (‚intra-objekt‘) oder einzelne, zufällig bekannte Transformationen von Material in Artefakte bzw. von Artefakt in Verständnis aufgezählt (‚inter-objekt‘). Erst eine ‚Integrative Ästhetik‘ jenseits von zufälligen Semantiken, jenseits von sozialen Exklusions-Rhetoriken der Künstler und der ‚Leisure-Class-Eliten‘ (nach Veblen) und jenseits der Hierarchisierung von Wahrnehmungs-Modi kann den Anspruch einlösen (‚trans-objekt‘). Daraus folgen u.a. separierbare Semantiken spezifischem Maßstabs, die sich überhaupt erst dann z.B. als ‚konventionelle Kunst-Auffassung‘ beobachten lassen. Zentrierungen auf solche Semantiken können demnach „als Kunst missverstanden werden“ – obwohl sie keineswegs das allgemeine Prinzip repräsentieren, sondern stets nur Spezial­fall bleiben. -/- Kapitel II.B »Das Gehirn als Hypothesenmaschine – Ästhetische Prozesse als Selbst-Test im Beobachter-System.« -/- Die historische Trennung zwischen Techne, Poiesis und Aisthesis scheint nach der „konstruktivistischen Wende“ obsolet geworden zu sein. Jede Beobachtung kann als Handlung betrachtet werden und setzt adaptive Aspekte schon voraus. Jedoch fehlte bislang eine tragfähige konstruktivistische Ästhetik, deren Gültigkeitsbereich hinreichend groß ist: So ist die Beschränkung auf Kunst ebenso unnötig wie jene auf Kommunikation in sozialen Systemen (also auf „Kunst-Diskurse“) oder auf eine Produktions-, Werk- bzw. Rezeptions-Ästhetik. Die definitorische Auflösung des Kunst-Begriffes (z.B. bei Gernot Böhme) löst diese Schwierigkeiten nicht. Im Wesentlichen bleibt die resultierende phänomenologische Ästhetik eine Rezeptions-Ästhetik. Ähnlich begrenzt bleibt der Anwendungsbereich der Informations-Ästhetik mit kybernetischen Wurzeln. Auch die Einbettung in eine evolutionäre Ästhetik oder Neuroästhetik scheint problematisch. Daher muss eine „Integrative Ästhetik“ sehr unterschiedliche Sichtweisen in sich vereinigen. Inzwischen klassisch zu nennende kybernetische, systemtheoretische oder informations-ästhetische Ansätze verwenden meist die Logik einer Bottom-Up-Verarbeitung (Input-Processing-Output), wie sie auch die kognitive Psychologie der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts dominierte. Dass laut Schlicht et al. (2013: S.475) selbst im visuellen Kortex nur ca. 5% der neuronalen Verknüpfungen bottom-up verschaltet sind (und der „Rest” von 95% top-down oder lateral arbeitet), stellt auch die empirische Ästhetik vor Probleme. Dieser Beitrag stellt jene Integrative Ästhetik vor, welche diese Antworten auf diese Fragen zu geben vermag – und den genannten Beschränkungen nicht unterliegt. Der elementare Prozess einer ästhetischen Erfahrung besteht hier in einer Re-Codierung von extensionalen Daten zu intensionalen Codierungen. Durch die sparsamere Codierung stellt dies eine erhebliche neuronale Entlastung dar und erhöht zudem beträchtlich den Gültigkeitsbereich des Codierten. Vom Beobachter-System wird dies subjektiv als Dezentrierung (nach Piaget) positiv erlebt. Zentral ist, dass es nun mit einem einheitlichen methodischen Rahmen möglich ist, entweder bottom-up die Wahrnehmung zu analysieren oder top-down die subjektive Motivation (z.B. die erlebte Autonomie oder die erlebte Entlastung) des Akteurs zu thematisieren. Die Richtung der Prozesse wird umkehrbar. Zudem wird die konstruktivistische Wahrnehmungs-Handlung zu einer Art von Selbst-Test des Wahrnehmungs-Systems: „Funktioniere ich sensorisch und kognitiv überhaupt? Funktioniere ich korrekt, also konsistent? Und, funktioniere ich effizient?“ -/- Kapitel II.C »Beobachtende Systeme – Dezentrierende Gestalt-Integration als Basis einer Ästhetik des Alltags.« -/- An der ästhetischen Erfahrung irritiert traditionell, dass der Effekt bekannt ist, nicht aber die Ursachen und der funktionale Mechanismus. Dies leistete Mystifikationen Vorschub, was zu diversen metaphysischen Kunst-Ästhetiken führte: Der Künstler als Schamane oder Magier. Dieser Beitrag möchte dagegen einen systemsemiotischen Ansatz für eine empirische Ästhetik vorstellen. Die aktive Rolle des Beobachters im Wirkungszusammenhang soll den Blinden Fleck erhellen, aufgrund dessen sich das Phantom eines passiven Rezipienten und „quasi-aktiver“ ästhetischer Objekte so hartnäckig halten konnte. Ausgehend von gestalttheoretischen Überlegungen wird Gestalt als implizite, algorithmische Codierung begriffen. Neuere empirische Ergebnisse der „Neuro-Ökonomie“ postulieren einen Effekt der „kortikalen Entlastung“ (bei der Forschung nach der Wirkung von Marken). Der hier vertretene Ansatz verknüpft nun beide Aspekte und glaubt, daraus eine konsistente Theorie für die empirische Ästhetik des Alltags entwickeln zu können. Es muss jedoch ein weiterer Aspekt hinzu genommen werden, den Piaget „Dezentrierung“ nennt. Ästhetische Erfahrung wird dann definierbar als das Erlebnis eines Umcodierungs-Prozesses – oder genauer: als das Erlebnis einer dezentrierenden Gestalt-Integration durch das beobachtende System. Sowohl beobachtende Systeme als auch Gestalt-Integrationen sind in unserem Ansatz als multiple zu denken. Eine semiotische Differenzierung ist nun entscheidend: Die herkömmliche Informations-Ästhetik thematisierte nur die syntaktischen Aspekte des Stimulus, ohne den Beobachter in seiner aktiven Rolle zu begreifen. Gestalt-Integrationen samt deren dezentrierender Wirkung sind jedoch auch in semantischer und pragmatischer Hinsicht zu finden. Diese werden im Beitrag dargelegt. Denn erst so kann die Vielschichtigkeit ästhetischer Erfahrungen erklärt werden, wo z.B. syntaktische und pragmatische Aspekte konkurrieren können. Auch vordergründig destruktive Akte und Artefakte sind dann als Gestalt-Integrationen anderer Dimensionen oder differierender Bezugssysteme begreifbar. (Dies streift etwa auch Fragen der Ressourcen-Allokation.) Zudem muss die Kontingenz von Beobachtungs-Maßstäben, Wahrnehmungs-Modi, Struktur-Determinanten (des beobachtenden Systems) und kultur-semiotischen Prägungen mit in Betracht gezogen werden. Erst hierdurch wird der Möglichkeitsraum potenzieller Gestalt-Integrationen (der eigentlich aus einem präsentationalen und einem repräsentationalen Raum besteht) prinzipiell beschreibbar. Wenn auch die Probleme bzw. Grenzen der praktischen Durchführbarkeit entsprechender Analysen nicht unterschlagen werden sollen: Die Möglichkeiten entsprechen gut den Erfordernissen zur ästhetischen Analyse des menschlichen Alltages – schließen die Lebenswelten von nicht-anthropozentrischen Seinsformen aber wohl methodisch aus. Dieser Beitrag möchte ich primär eine empirische Ästhetik zur Diskussion stellen, die mir als Rahmen für die weitere Forschung sehr leistungsfähig erscheint. Und doch ist nichts weniger als ein theoriebildender Ansatz das Vorhaben. Eine der Konsequenzen aus diesem Ansatz ist die These, dass es sich bei Kants Diktum vom „interesselosen Wohlgefallen“ zwar für das Individuum um ein Apriori handelt, bei der Gattung Mensch jedoch evolutionär um ein Aposteriori. (shrink)

These days, creativity is a hot commodity, the magic ingredient that separates excellence from competence in every field of human endeavor. Yet there is little agreement on what it is, especially in education, where Jean Piaget’s critique of imagination remains influential. I outline the basis for a naturalized conception of creativity rooted in evolutionary processes that are enhanced by and in turn amplify individual and group creativity, and propose that replacing Piaget’s polarization of imagination and realistic thinking (...) with Lev Vygotsky’s integration of those mental processes is necessary to meet the aim of educating for creativity. The role of imagination in counterfactual thinking is explored and improvisation posited as a paradigmatic manifestation of both creative process and product. (shrink)

In this fragment of Opuscula Logica it is displayed an arithmetical treatment of the aristotelic syllogisms upon the previous interpretations of Christine Ladd-Franklin and Jean Piaget. For the first time, the whole deductive corpus for each syllogism is presented in the two innovative modalities first proposed by Hugo Padilla Chacón. A. The Projection method (all the possible expressions that can be deduced through the conditional from a logical expression) and B. The Retrojection method (all the possible valid antecedents (...) or premises conjunction for an expression proposed as a conclusion). The results are numerically expressed, with their equivalents in the propositional language of bivalent logic. (shrink)

First, it’s very important to rule out that the entire text below, especially topic 4, shows an evolutionary process of man, in topic number 1, we present thinkers Jean Piaget and Erik Erikson, both psychoanalysts, and focused on cognitive development, but with works that show a development of different angles, complementing each other, in the first we can see the influence of the external formation of the child according to the internal formation, whereas the second presents us the (...) inverse, the internal adapting to the external, we can see both as one, complementing each other. After this we enter further into the philosophical field, briefly presenting some historical and philosophical periods, focusing on the man of each epoch, then finally we had the meeting of philosophy in education, at this point we talk about the ideal formation of man, according to types of teachings, and how important or destructive they are to man, and education must know how to balance them to shape contemporary virtuous man. At the end, in topic 5, we polished the virtuous man from the thought of Friedrich Nietsche, showing his conception of herd man and superman quickly, and introducing them into the discussion of educational extremes. (shrink)

Bernard McGinn was a great historian of Christianity. But in this book under review he fails to do justice to the history of the Summa. He fails to understand the ontologies of the economic theories of Bernard Lonergan and the theology of Karl Rahner, for examples. The book is patchy and seems under-researched. McGinn does not do justice to the influence of the Summa as a text which forms a bridge between St. Augustine of Hippo and Hannah Arendt and (...) class='Hi'>Jean Lyotard. The review is marred by a typos which the proofreader(s) of Prabuddha Bharata overlooked. Of course, the onus of the error lies with the reviewer. (shrink)

En 600 av. J.-C., les Bituriges, « rois du monde », dominent la Celtique sous l’autorité d’Ambigat. Leur territoire est uni par le contrôle des bassins versants de la Loire et l’occupation d’une grande clairière céréalière, la Champagne, cernée par les forêts. Le chef-lieu est Avaricum, que Vercingétorix choisira pour venir à bout des légions de César. L’issue est tragique. Malgré Gergovie, la Gaule devient romaine. Commence alors l’histoire du Berry, qui sera pendant 1700 ans le théâtre d’événements majeurs. Parce (...) que le Berry n’a jamais été une province, son destin se fond dans le roman national. Pourtant, c’est en Berry que s’effondre l’Empire romain. C’est en Berry qu’après la double trahison d’Aliénor se joue l’unité de la France. C’est en Berry que Charles VII assure la survie du royaume quand il est chassé de Paris. De Bourges, le duc Jean fait rayonner le gothique international. Puis la seconde renaissance du droit illumine l’Europe des humanistes. C’est sur le Berry que Sully compte pour exalter sa gloire, en Berry que Condé organise la Fronde. Le Berry s’étiole ensuite, et la Révolution l’effacera des cartes. Mais en 1913, le Grand Meaulnes le fait entrer dans la littérature mondiale comme ce paradis perdu, bordé de bois et d’étangs, qui s’est à jamais retiré du temps. (shrink)

Ce texte a été présenté lors de la journée d'études « CHANGER DE RYTHME, CHANGER DE SENS » organisée par Maria Manca (Paris 7), Jean Lambert (Paris 10) et Sandra Bornand (CNRS/LLACAN), journée dont on trouvera le programme ici. L'augmentation du nombre des études rythmiques La première chose qui saute aux yeux quand on traverse les textes consacrés récemment aux phénomènes rythmiques ou utilisant le rythme comme concept opératoire – toutes définitions confondues –, c'est tout simplement l'augmentation (...) - (...) 3. Sur le concept de rythme – Nouvel article. (shrink)